graphotherapie

La graphothérapie traite les dysgraphies

de l'enfant, de l'adolescent et de l'adulte


     La graphothérapie est aussi appelée rééducation de l’écriture. Ici, il ne s'agit en aucun cas de thérapie par le graphisme mais bien de thérapie du graphisme.

     Le graphothérapeute évalue le geste graphique sur le plan quantitatif et qualitatif. Il s'attache à restaurer une écriture qui peut être déficiente pour différentes raisons. Le but est d’amener l’enfant, l’adolescent ou l’adulte à se réconcilier avec l’écriture.

     La graphothérapie permet de rétablir une certaine aisance et d’obtenir, par diverses stratégies, une écriture souple, lisible et rapide.


Quel que soit le trouble, il est essentiel de faire écrire l’enfant car, sans écrire, l’apprentissage

de l’écriture ne se fera jamais et ce, d'autant plus s'il est appareillé d'un ordinateur.

  Ils ont dit…


« La graphothérapie peut se définir strictement

comme le traitement des dysgraphies, plus largement comme une rééducation de l’écriture (…)

La graphothérapie (ou rééducation de l’écriture) s’applique à l’écriture perturbée mais peut aussi ,

en pédagogie normale, favoriser son aménagement. »


Extrait de « Pédagogie et graphothérapie »

de Robert Olivaux

Édition l’Harmattan


« Toutes les méthodes de rééducation

de l’écriture ont en commun

l’exécution de formes scripturaires;

elles peuvent varier selon l’instrument

préconisé, le papier employé, l’intégration

plus ou moins rapide des formes

scripturaires à l’écriture »


Jacqueline Peugeot dans sa préface

à « Pédagogie et graphothérapie »

de Robert Olivaux



« La graphothérapie est à l'écriture

ce qu'est l'orthophonie à la lecture »

"La rééducation de l'écriture de l'enfant :

pratique de la graphothérapie"

de  Chantal Toulon-Page

Édition Elsevier Masson


« Il n’existe pas une rééducation univoque de la dysgraphie qui est un terme large regroupant des dysfonctionnements de l’écriture à différents niveaux. La rééducation est donc propre à chaque tableau présenté par le patient. Toutefois, des grands axes de rééducation étant définis, il s’agit de s’approprier ceux qui sont le plus en lien avec la manifestation du trouble. Différentes méthodes permettent de rééduquer la dysgraphie, elles seront majoritairement combinées. Les différentes techniques s’intéressent à différents aspects mis en jeu dans l’écriture, citons ici le tonus, la coordination, la connaissance du schéma corporel, la latéralisation et l’organisation spatio-temporelle (balayage visuel…). »


D’après Cécile Legardeur, psychométricienne, dans son « Guide pour une approche psychomotrice de l’écrit»

Quelles différences ?


Motricité globale

Ensemble des fonctions nerveuses et musculaires permettant les mouvements volontaires ou automatiques du corps (Larousse). C'est tout simplement l'aptitude à réaliser des gestes de grande envergure de façon coordonnée comme marcher, courir, grimper, sauter, monter les escaliers, faire du vélo...


Motricité fine

Aptitude à réaliser des gestes précis, de faible envergure et particulièrement coordonnés, avec les mains, les yeux et la bouche comme dessiner, découper avec des ciseaux, jouer à la balle, jouer avec des lego, des Kaplas... dessiner, éplucher une clémentine,  bricoler...


Graphomotricité 

Écrire, dessiner, peindre.  Voici les principales activités qui définissent la graphomotricité. C'est la capacité de pouvoir réaliser des petits gestes précis avec les doigts en coordination avec les yeux.





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